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Délimitation du champ de la psycho sociale

Délimitation du champ de la psycho sociale


La psychologie sociale est apparue au 20e (1898). Elle remet en question la séparation de l’individu et du collectif dans les sociétés. Il y a dichotomie entre l’individu et le collectif. Lorsque l’on s’intéresse à l’individu on fait de la psychologie et lorsque l’on s’intéresse au collectif de la sociologie.
Les premières études psychosociales s’intéressent au comportement de l’individu en foule et on montré que la foule permet de révéler des comportements refoulés. L’individu est un être social, quand il naît il se retrouve dans une famille qui le socialise (valeurs, normes). L’humain ne peut se détacher de son identité sociale pour la psychosociologie car cette identité est imprégnée dans sa psychologie : la psycho social prend l’humain dans sa totalité (contexte : environnement, autrui (les interactions)). On ne va jamais considérer un individu seul même si il l’est physiquement (Robinson avait toute une société dans son esprit). L’individu a intériorisé la société (dans l’esprit des sujets il y a d’autre individus (héros, ennemis, parents, célébrités, …)). L’individu a toujours la présence d’autrui. Ce que l’on va étudier sera le comportement et des idées d’individus et l’on prendra toujours en compte les relations avec autrui, ainsi que le contexte (crise, …). Il serait intéressant de comprendre le sens que le sujet donne à son comportement. Un individu est toujours inscrit dans une histoire, dans une dimension, une épaisseur temporelle, il s’inscrit dans une culture et dans une collectivité particulière.

1)    Une science en soi, autonome


Science de la communication et de l’idéologie
Définition de la psychologie sociale selon Moscovici : c’est une science de la communication et de l’idéologie, science qui étudie l’interaction. Pour Moscovici la psychologie sociale étudie les relations entre individu et société, qui sont conflictuelles (la société est contraignante par ses institutions et ses valeurs). Pour étudier la psychologie sociale il y a 2 outils : la communication et l’idéologie.
Idéologie : phénomène de type stéréotype, préjugé, croyances, etc.
Communication : échange linguistique, verbal ou non entre individus et cela est important car la communication a un impact car elle influe sur autrui.
A l’aide de ces trois outils nous allons nous poser trois questions :
    _D’où viennent ces phénomènes ?
    _Quelle est la mécanique d’une influence sociale ?
Pour Moscovici la psychologie sociale s’occupe des processus et des mécanismes relatifs à l’organisation des connaissances, relatifs aux relations que les individus ont par rapport à leur environnement, ainsi que les mécanismes et les processus à la base des relations inter individu ou inter groupe. Nous allons voir comment des groupes d’individu construisent des réalités qui leur sont commune. Pour la psychologie sociale la réalité n’est pas une donnée : elle est construite par des individus.
Pour résumer : les hommes sont amené à construire leur réalité avec des idéologies (des normes, des valeurs). Ils construisent cette idéologie grâce à la communication entre les autres et ils communiquent avec la langue, le langage et il y a la psychologie sociale du langage qui est en majorité localisé en France et en Europe du sud.

Science de l’interaction

Autre conception de la psychologie sociale (antérieure à Moscovici) plus ancrée chez les Américains, cette psychologie sociale est une science qui étudie les interactions (auteur de référence : G. TARDE, celui-ci défini la psychologie comme une psychologie entre les personnes).
Dans un autre style d’après Jean Maisonneuve : la psychologie sociale étudie les interactions : ce qui se joue entre un individu et son environnement social (groupe d’individu, lieu, machine). Cette deuxième définition de la psychologie sociale  dit que cette psychologie étudie les relations que provoque l’inquiétude sur l’environnement et vice et versa. On va étudier les conditions qui amènent une personne à se conformer au jugement d’une autre personne. On va également étudier les conditions qui vont déterminer le phénomène de coopération et ceux de la compétition.

Moscovici a trois raisons pour donner une autre définition de ce qui existe déjà :
    _ L’individu doit être obligatoirement un être social (il a toujours une société dans sa tête).
_L’interaction dans l’ancienne définition selon Moscovici est trop large et lâche, elle ne délimite plus, ne définit plus.
_Dans l’ancienne définition il ne pouvait y avoir un développement du sens critique, ni de pensée sur le fonctionnement de la société.
La définition de Moscovici est plus large et il place la psychologie sociale comme étudiant le fonctionnement de la société.

VOCABULAIRE
Psychologie sociale : d’abord l’individu
Psychosociologie : terme qui accentue le côté sociologique de la chose
Socio psychologie : équitable

2)    La tiercéité


Le regard ternaire de la psychologie sociale
Le regard de la psychologie sociale diffère de la psychologie et de la sociologie. Sur son sujet de recherche le psychosociologue met en scène trois facteurs :   



Un individu va exprimer dans ses conduites (même les plus privées) le monde social dans lequel il vit. D’un autre côté la société va toujours être confrontée à des conduites réactives des individus par rapport aux contraintes qu’elle leur impose. Dans la psychosociologie l’autre peut être :
    _Un Alter Ego (il partage certaines caractéristiques avec l’Ego)
    _Un Alter au sens strict (différent de nous) qui se partage en 2 :
        _L’alter du dehors (très différent de soi même ; l’étranger sur de nombreux points)
        _L’alter du dedans (l’autre du dedans est inassimilable avec nous : par exemple le fou)

EXPERIENCE AVEC L’ ALTER EGO
    Expérience de S. ASCH
Protocole de l’expérience : nous amenons plusieurs sujets dit témoins, c'est-à-dire communs, nous leur faisons passer une série de test de difficulté inexistante. Sur ces sujets, une grande partie n’est en fait que les complices des chercheurs. Ceux-ci répondent mal à des questions évidentes. Les scientifiques cherchent ici à étudier l’influence du groupe (grande majorité) sur l’individu. Illustration par un exemple :
(insert schema)
Observation : 33% des réponses étaient fausses, d’après Debucfing, le patient avait conscience que les réponses étaient fausses mais le patient ne voulait pas se démarquer du groupe (suivisme). Les patients ont évoqué une pression psychologique lors de l’expérience. D’autre patient n’avait pas conscience de la mauvaise réponse : il ont changé leur vision (convertisme).

Soit cette relation avec l’alter ego est statique soit elle est engagée de façon dynamique.
De façon plus statique elle peut être considérée dans son minimum : comment un groupe d’individu peut influencer un ego (facilitation sociale) ou un individu
(insert schema)
L’expérience d’Allfort montre que nous sommes plus productif lorsque nous sommes en présence d’un autre. La seule présence de l’autre stimule le sujet de manière quantitative. Mais en terme créatif c’est l’inverse.
De façon dynamique, c'est-à-dire qu’elle engage la totalité du sujet (même relation en ego et alter), par exemple l’expérience de Milgram (stimulation par électrochoc).
Pour Moscovici la psychologie et la sociologie pose sur les objets qu’elle étudie un regard binaire. Pour la psychologie on considère un individu générique (un individu non social qui ne vient pas du social). Comment l’individu pense d’une manière universelle une fois déconnecté de la société ? (l’alter est mis en parenthèses)
Pour la sociologie l’alter est mis entre parenthèses, on s’intéresse à un être social, ancré dans la société ; on s’intéresse à l’appartenance sociale d’un individu ou d’un groupe.

3)    La psychologie sociale n’est donc pas


Une science en creux
La psychologie sociale n’est pas une science en creux, ce n’est pas une science intermédiaire entre sociologie et psychologie. La psychologie sociale serait une psychologie minimale à l’image de la sociologie et ce serait une sociologie abusive de la psychologie. Elle serait là pour pallier les défauts, les limites des deux disciplines. La psychologie sociale serait une voie de passage entre les deux disciplines. Cela n’est pas satisfaisant car dans cette définition la psychologie sociale n’a pas d’objet d’étude ni de contenu, le rôle de la psychologie sociale serait d’apporter un peu de sociologie dans la psychologie et vice-versa. Dans un autre style la psychologie sociale étant une science en creux qui étudie les petits groupes, raisonnement : quand on étudie un individu, on fait de la psychologie. Quand on étudie des grands groupes d’individus, on fait de la sociologie et lorsque l’on fait l’étude de petits groupes on fait de la psychologie sociale.
Historiquement la psychologie sociale a étudié la foule (grand groupe d’individus), dans cette définition on ne s’intéresse pas  la façon d’étudier. De plus il y a un problème de seuil : à partir de quel nombre sommes nous un grand groupe ? Cela étant impossible à dire  si l’on se réfère à différents contextes et aux divers cas (lorsque nous sommes seul avec une société dans la tête, le couple est il un groupe ?). Pour un psychosociologue un groupe commence à partir de 3 personnes. A partir de 3 personnes, il y a 3 relations ou interrelations (il y a autant de personnes que de relations). Dans cette définition, on dénie aux 3 disciplines des théories. Il y a aussi un problème de seuil.
L’étude d’un phénomène particulier
La psychologie sociale est définie par l’étude des attitudes, du comportement en société, de l’influence sociale, etc. Ces définitions sont vraies mais elles sont réductrices. La psychologie sociale est traversée par des effets de mode (je m’explique : à plusieurs périodes de l’histoire de nombreux scientifiques se sont intéressé aux mêmes thèmes. Mais cela s’estompe au cours de l’histoire). C’est une science carrefour.

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